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Le franc fort et les taux d’intérêts élevés sur les principaux marchés d’exportation risquent d’affecter les affaires.

Après une éphémère et timide incursion au-delà du seuil de croissance en septembre établi à 50 points, l’indice PMI des PME calculé par Raiffeisen a rechuté le mois dernier à 45,2 points.

Le pourcentage net des établissements ayant resserré les critères d’approbation des prêts au troisième trimestre s’élève à 12%, contre 14% au deuxième trimestre.

La proportion de factures payées en retard a atteint 18,8% sur les six premiers mois de l’année, contre 19,0% un an auparavant, selon les données du cabinet Dun & Bradstreet.

L’indicateur recule de 1,7 point à 85,7 points, en baisse pour le quatrième mois consécutif.

Pour la commission des institutions politiques du National, un tel mécanisme privilégierait les intérêts des entreprises par rapport à d’autres intérêts sociétaux qui pourraient être tout aussi légitimes.

La baisse a été «nettement plus forte que prévu par les banques au trimestre précédent», et atteint son «plus bas depuis le début de l’indicateur» explique la BCE dans son enquête trimestrielle sur le crédit bancaire.

Parallèlement, le gouvernement zurichois souhaite réduire la charge fiscal des entreprises à 18,2%, contre près de 20% actuellement.

«Ce qui distingue les entreprises lauréates de cette année, c’est leur agilité, leur résilience ainsi que leur capacité et leur volonté de surmonter des temps difficiles», déclare Paul de Blasi, Responsable de Deloitte Private en Romandie.

«Le but est clair: nous voulons alléger la charge des entreprises et avancer dans la numérisation des prestations étatiques», a expliqué le ministre de l’économie Guy Parmelin.