Allnews

La politique Trump 2.0 pourraient entrer en conflit avec la principale préoccupation de nombreux électeurs américains, l’augmentation du coût de la vie.

Le fossé se creuse entre les gouvernements et les banques centrales. Les signes avant-coureurs sont là pour tous, avec des révisions à la hausse des projections et des changements dans le langage des déclarations de politique générale.

La semaine dernière a été marquée par un tsunami de nouvelles défavorables pour les marchés obligataires, en raison des données économiques, des changements de politique et de l’incertitude croissante.

Alors que les incertitudes à court terme s'accumulent, il n'est pas surprenant que les marchés financiers soient prudents et que les primes de risque implicites augmentent dans toutes les classes d'actifs.

Compte tenu de l'écart économique grandissant entre l'Europe et les Etats-Unis, il n’est pas surprenant de voir les rendements de leurs emprunts respectifs évoluer à contre courant.

La BCE ne devrait pas se préoccuper d’une éventuelle hausse de l’inflation au 4e trimestre en raison de la faiblesse de la demande intérieure et du maintien de conditions de financement restrictives.

La décélération de l’inflation des prix des services est encourageante, ce qui, combiné à la baisse de la pression sur l’inflation des salaires, suggère une inflation de base plus faible en 2025.

La semaine a peut-être été mauvaise pour les marchés obligataires, mais la fête continue à battre son plein sur le marché boursier américain.

Le début du quatrième trimestre n'a pas été à la hauteur pour les actifs à risque, malgré des données économiques favorables.

Il est devenu difficile à trouver des obligations d’entreprises IG en monnaies fortes tandis que le haut rendement émergent surperforme, selon Warren Hyland, de Muzinich.